Wiki Once Upon a Time
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Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "Le Point de Non-Retour". Plume WIKI
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Once Upon a Time couverture livre de contes
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Storybrooke. Présent. Emma, Elsa, Anna, Kristoff, Mary Margaret, Killian et Henry se trouvent devant le Mur de Glace.


Anna : Oh, ça en fait de la glace.
Elsa : Et il est vraiment temps de la faire fondre. (Elsa s'avance et fait fondre le mur de glace)
Anna : Bravo! (Anna s'avance pour franchir la limite de la ville) Ça y est, on peut rentrer chez nous !
Emma : (Emma s'avance pour retenir Anna) Anna ne fais pas un pas de plus ! C'est la limite de la ville.
Anna : Entendu. Mais… mais, c'est ça, je veux quitter la ville ! C'est ce qu'on avait dit.
Emma : Le mur a disparu mais je sens qu'il reste encore un peu de la magie d'Ingrid. (Emma tente de passer sa main de l'autre côté de la frontière et remarque une barrière) Oui, quitter cette ville n'a jamais été simple et Ingrid n'a rien arrangé. Elle voulait rester seule ici avec nous, Storybrooke devait être a forteresse de glace et elle a fait en sorte de la protéger.
Anna : Alors comment on fait pour rentrer chez nous ?
Elsa : On ne pouvait pas rentrer à pied de toute façon : Arendelle est dans un autre monde.
Emma : Il faut trouver une porte magique. Ou des haricots ou n'importe quoi de magique.
Kristoff : Là, j'y comprends plus rien.
Anna : Bon, alors cherchons ce haricot ou je ne sais trop quoi. Il faut faire vite.
Elsa : Non, on ne doit pas se presser. On doit surtout être prudentes. Arendelle peut attendre le temps qu'on ait une solution.
Anna : Je n'en suis pas si sûre. (Anna se retourne vers Kristoff) On a oublié de lui dire ?
Kristoff : On n'a pas trop eu l'occasion.
Elsa : Me dire quoi ?
Anna : Arendelle a été conquise, par Hans et ses douze frères.
Elsa : Emma, on doit trouver comment repartir, tout de suite.
Emma : On fera ce qu'on peut. (Killian s'éclipse en douce)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la Boutique d'antiquités, M. Gold tient le cœur de Killian, qui souffre.


Killian : Ils ne sont pas partis. La Reine des Glaces a trafiqué la frontière, une fois qu'on la franchit, impossible de revenir en arrière. (Killian souffre encore)
M. Gold : Si seulement la Reine des Glaces avait réussit, tout serait bien plus simple.
Killian : Oui, c'était le plan idéal pour couvrir ta fuite. Tout le monde a survécu, quel malheureux contre-temps.
M. Gold : Et qu'est-ce que vont faire nos amis d'Arendelle ?
Killian : Ils vont chercher une porte pour repartir.
M. Gold : Ça c'est un problème. Je n'ai pas envie qu'Anna s'attarde en ville.
Killian : Elle est au courant, c'est ça ? Elle sait ce que tu cherches à faire ? Te libérer de la dague pour conserver ton pouvoir où que tu ailles. Emma me l'a dit, Belle a avoué qu'elle connaissait Anna.
M. Gold : Et alors ? Qu'est-ce que ça prouve ?
Killian : Pourquoi elle te gênerait sinon ? Anna est un danger pour toi. Tu ne veux pas que ta bien heureuse et ignorante femme…
M. Gold : … Ait son bonheur ou son ignorance gâchée. Surveille Anna ! Empêche-la d'approcher de la boutique.
Killian : Si j'avais le choix.
M. Gold : Sauf que tu ne l'as pas. Ta vie a été prolongée de manière inattendue. Mais ce soir, quand les étoiles dans le ciel et celles du chapeau du sorcier s'aligneront, je ferai enfin ce que j'aurais dû faire il y a bien longtemps déjà : j'écraserai ton cœur.
Killian : Et pendant que je me chargerai de ton sale travail, qu'est-ce que tu feras, toi ?
M. Gold : (rires) Je vais simplement réveiller ma femme, pour lui donner le plus beau cadeau que je puisse lui faire. Elle va avoir la vie dont elle a toujours rêvé.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Dans le Château des Ténèbres, Belle ouvre les portes d'une armoire et en ressort une épée. Lorsqu'elle est surprise par Rumplestiltskin


Rumplestiltskin : N'allez pas vous blesser, très chère. (Belle est surprise)
Belle : Excusez-moi, je vous demande pardon. Je pensais que…
Rumplestiltskin : Vous pensiez que je serais absent encore quelques jours et qu'il serait plaisant d'essayer mes jouets.
Belle : Enfin, vous aviez dit que…
Rumplestiltskin : Oh ! J'ai menti. Je voulais voir comment la souris danse quand le chat a le dos tourné. (Il passe son doigt sur la table) Et cette petite souris a davantage dansé que dépoussiéré.
Belle : Vous avez tellement d'objets dans votre château, qui viennent de partout dans le monde ! Ça me rend curieuse. Seulement, vous ne m'en parlez jamais.
Rumplestiltskin : Vous n'êtes que la servante.
Belle : Oh ! Et vous êtes grossier !
Rumplestiltskin : Je pourrai faire pire, très chère.
Belle : Pourtant vous ne le faites pas. Écoutez, vous avez parcouru le monde. Quelque chose que j'ai toujours rêvé de faire. Et vous n'avez rien à en dire ?
Rumplestiltskin : Quelle bavarde vous êtes, seulement courageuse avec ça.
Belle : Non, si vous aviez l'intention de me tuer, il y a très longtemps que vous l'auriez fait. Je me trompe ? Alors, racontez-moi ce que vous avez vu, comment ça s'est passé à Camelot ?
Rumplestiltskin : Oh, très bien pour moi. Et beaucoup plus mal pour eux. (Rumplestiltskin fait apparaître un objet) Un souvenir, nettoyez-le s'il vous plaît. (Belle prend l'objet dans ses mains)
Belle : Mais, c'est quoi ?
Rumplestiltskin : Un gantelet magique ! Aux pouvoirs très particuliers : il décèle en chacun le point faible le plus grand.
Belle : Ce n'est pas très rassurant. Mais pourquoi vous vouliez l'avoir ? Puisque avec vos pouvoirs, vous pouvez détruire n'importe quel ennemi.
Rumplestiltskin : Voyez vous, ce qui m'intéresse surtout, c'est la manipulation. Et pour manipuler, il faut trouver la faiblesse de l'autre. Et chez presque tous les gens, ce point faible c'est ce qu'ils aiment le plus au monde. Et lui ne fera que me mettre dans la bonne direction.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la boutique d'antiquités, M. Gold réveille Belle avec un petit déjeuner.


Belle : Waw, le petit-déjeuner au lit.
M. Gold : Je t'ai préparé une surprise encore plus belle. (M. Gold se met à genoux pour parler à Belle) Je crois qu'il est grand temps que nous partions pour de bon en lune de miel. Aimerais-tu visiter une ville magique, la grande et unique New York ? Après ton petit-déjeuner, prépare tes affaires. A ton tour, tu vas voir le monde. (Belle sourit et prend la main de M. Gold)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au Caveau Mills, Robin et Regina se tiennent devant Marianne.


Regina sort son cœur de la boite et finit par le lui replacer dans la poitrine. Marianne se réveille et saute dans les bras de Robin qui regarde Regina.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au Café Granny, Regina broie du noir au comptoir lorsque Marianne la rejoint.


Regina : Je préfère rester seule si ce n'est pas trop exiger.
Marianne : Ce serait pourtant bien qu'on parle. Je vous remercie de m'avoir sauvé la vie, deux fois si je compte bien.
Regina : Non, oubliez ça.
Marianne : Ce sera dur, parce que Robin n'a que ça en tête. J'ai vu comment vous vous regardez tous les deux et je le comprends. Moi j'ai l'impression que mon absence n'a pas été très longue. Mais pour lui, des années ont passées, le temps a fait son œuvre. Il est amoureux de vous Regina et je crois que vous êtes amoureuse de lui.
Regina : Mais ça n'a aucune importance. C'est un homme d'honneur, il vous a fait une promesse et il la tiendra jusqu'au bout.
Marianne : Je ne veux pas qu'il reste avec moi par obligation, je veux un homme qui m'est choisie. Si son cœur le pousse vers moi, très bien. Mais si comme j'ai l'impression, il ne s'emballe que pour vous, je n'essaierai pas de le retenir. (Marianne s'en va)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Killian et M. Gold suivent un balai jusqu'au Manoir du Sorcier.


Killian : Tu as peut-être réussit à m'avoir cette fois-ci Ténébreux mais je te promets que dans l'autre monde, ta vie sera moins agréable.
M. Gold : Tu sais, comme je suis immortel, tu risques de m'attendre longtemps à griller dans les flammes de l'Enfer. (Ils entrent dans le manoir)
Killian : Si je dois vraiment mourir dis-moi au moins ce qu'il se passe. À qui est cette maison ?
M. Gold : À un puissant Sorcier, il a fait passer la Reine des Glaces d'Arendelle à ce monde-ci. Sa magie est donc assez puissante pour voyager entre l'autre monde et le notre. Il doit y avoir une porte quelque part, nous n'avons plus qu'à la trouver. (Le balai fait apparaître une porte) Voilà.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la boutique d'antiquités, Belle fait sa valise qu'elle n'arrive pas à fermer lorsqu'elle est rejointe par Henry.


Henry : Salut grand-mère, cette grosse valise c'est pour partir ?
Belle : Oui, Rumple doit m'amener à New York pour notre Lune de Miel.
Henry : Mais Ingrid a jeté un sort à la frontière de la ville : ceux qui la franchissent peuvent pas revenir. T'es pas au courant ?
Belle : Non, non j'en savais rien. Mais je suis sûre qu'il sait comment s'en débarrasser. Alors, qu'est-ce qu'il y a ? (Henry montre à Belle le livre de contes.
Henry : Ce livre, toutes vos histoires sont dedans. C'est avec lui que tout à commencé. Quand on y parle de ma mère, ça finit toujours mal pour elle quoi qu'elle fasse.
Belle : Peut-être mais cela ne veut pas dire que les choses ne peuvent pas changer. T'inquiètes pas comme ça, parce que maintenant elle a pris la bonne voie.
Henry : Merci grand-mère.
Belle : Ouais. Juste une chose, Belle, tu sais, je préfère. (Ils rient)
Henry : Bon, d'accord.
Belle : Bon, alors, il faut que je trouve une autre valise. Tu cherches avec moi ?
Henry : Ouais. (Henry retire son sac à dos et monte sur une échelle) Quand tu seras à New York, faudra que t'aille à la bibliothèque. Celle d'ici te paraîtra minable à côté. Il y a des gros lions devant, tu verras. (Henry fait tomber un tas d'objets du haut d'une étagère)
Belle : (Belle est surprise puis rit) Ça va, tu n'as rien ?
Henry : Excuse-moi, bouge pas, je vais ramasser.
Belle : Ouais. (Henry descend de l'échelle, une valise à la main et Belle s'approche de lui. Henry regarde les objets de M. Gold)
Henry : Il garde vraiment des trucs bizarres. (Belle est surprise de voir le gantelet magique, Henry se lève) Qu'est-ce qu'il y a ? T'inquiètes je vais tout ranger.
Belle : Non, non, laisse, ça va aller. Je vais le faire. (Belle ramasse le gantelet) Pour être honnête, je ne m'attendais pas à retrouver cet objet ici.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Belle sert une tasse de thé à Rumplestiltskin.


Belle : Voilà, je crois que j'ai compris pourquoi vous collectionnez tous ces objets magiques. Vous avez un vide dans votre cœur.
Rumplestiltskin : À vrai dire, il y a bien une chose qui me manque aujourd'hui : du linge propre. (Rumplestiltskin claque des doigts et envoie Belle dans le jardin, entourée de linge)
Belle : Vous êtes vexé parce que vous savez que j'ai raison. Et non, je ne suis pas en train de parler toute seule parce que je sais que vous pouvez m'entendre et que vous m'écoutez. (Belle entend un chien aboyer et s'approche de lui) Qu'est-ce que tu fais là, petit chien ? Eh oh ! (Le chien part en courant) Attend. (Belle court après le chien et entre dans la forêt) Hey ! Où est-ce que tu t'es caché ? (Quelqu'un attrape Belle part derrière et l'enlève) Non, laissez-moi ! Laissez-moi !


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Killian entre au Café Granny alors qu'Emma est à table avec Elsa, Anna et Kristoff.


Killian : Swan ! Viens trinquer avec moi. Je ne suis pas aussi fort que la Sauveuse mais je peux vous sauver la mise cette fois-ci.
Emma : Attendez, on doit pas s'emballer. (Emma se lève et rejoint Killian qui remplit de verres de rhum) Alors, à quoi exactement tu veux qu'on boive ? (Killian tend un verre à Emma)
Killian : La porte magique vers Arendelle, je l'ai trouvée. (Ils trinquent) Allez, à leur retour.
Emma : Tu as trouvé une porte ?
Killian : En fait j'ai vu Gold et il m'a dit où en trouvera une : dans la salle de réception du manoir qui se trouve au bord du lac. Oui, apparemment Rumplestiltskin a tourné la page cette fois-ci.
Emma : C'est plus que tourner la page, on peut lui faire confiance ?
M. Gold : (Depuis sa boutique, M. Gold contrôle les paroles de Killian avec son cœur) Tout à fait, le Crocodile a sincèrement changé.
Killian : Et il m'a donné une explication compliquée à propos de cette porte…
M. Gold : … Magique, comment elle a permis…
Killian : … À la Reine des Glaces de venir dans cet univers. Mais je ne l'ai pas retenue.
M. Gold : Le plus important, c'est qu'elle fonctionne.
Killian : Et tout ce qu'ils ont à faire, c'est la franchir.
Emma : Alors il faut y aller.
Killian : Bonne idée, toi vas-y. Moi, hélas…
M. Gold : … Je me suis blessé quand il y avait le sortilège et il faut vraiment que je me soigne.
Emma : (Elle retient Killian qui s'apprête à partir) Attends, Killian, qu'est-ce qu'il y a ? Tu te conduis de façon étrange.
Killian : Il n'y a rien. Je vais bien. (Killian embrasse Emma)
M. Gold : Alors à tout à l'heure, chérie. (Killian commence à partir mais tient la main d'Emma, qu'il tente de ne pas lâcher et tremble avant de la lâcher et de partir)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Rumplestiltskin se rend dans son jardin pour trouver Belle.


Rumplestiltskin : Belle ? Belle ? Où est-ce que vous êtes ? Ne me dites pas que vous avez fait la bêtise de vous enfuir. (Un corbeau survole Rumplestiltskin et lui lance un dollars des sables. Il le ramasse et le dollars affiche un message de Belle)
Belle : Je dois vous demander, le gantelet qui vient de Camelot, apportez-le au pied de la Falaise du Démon à minuit aujourd'hui. Ou, ou bien je serai tuée. (Une femme rit) Faites-le, je vous en supplie ! (Le message disparaît)
Rumplestiltskin : (Il s'énerve avant de regarder le corbeau dans le ciel) Toi ! je sais d'où tu viens ! Dis à ta maîtresse que je sais qui elle est et que cette fois elle est allée trop loin !


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Regina et Robin sont assis sur un banc alors que Roland joue avec Marianne près du lac.


Regina : Ils ont l'air heureux.
Robin : Revoir enfin sa mère c'était tellement important pour lui.
Regina : Oui, je comprends. En fin de compte, on pense d'abord à nos enfants.
Robin : Regina.
Regina : Elle est la mère de Roland.
Robin : C'est toi que j'ai choisi. Tu dois le croire.
Regina : Mais… Mais et ton fils ? Comment tu comptes le lui expliquer.
Robin : Je crois que je vais expliquer la situation telle qu'elle est. Même si c'est un peu compliqué. Mais je vivrai dans le mensonge si je reprenais ma vie avec elle. Le meilleur exemple que je puisse donner à mon fils, c'est d'être sincère et d'aller là où mon cœur me porte : avec toi. (Robin sort la page du livre où ils s'embrassent, Regina rit)
Roland : Papa ! Papa viens vite ! (Robin et Regina accourent auprès de Marianne, évanouie et congelée) Viens vite Papa ! Allez !
Robin : Je croyais qu'elle était guérie.
Regina : Le sortilège a dû laisser de son poison en elle. J'ai peur que son cœur soit vite atteint.
Robin : Il n'y a aucun espoir ?
Regina : Il y a peut-être un moyen de la sauver. Maintenant que le mur de glace est tombé, elle peut quitter Storybrooke, franchir la frontière et entrer dans le Monde sans magie. Et sans magie, il n'y a plus de sortilège.
Robin : D'accord, alors on l'emmène là-bas.
Regina : Attends, il y a une chose que tu dois savoir. Si elle part c'est un allé simple. La ligne frontière a été ensorcelée, une fois que tu quittes la ville, c'est fini.
Robin : Tu… Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu veux dire que… ?
Regina : On ne peut pas envoyer Marianne toute seule dans un monde inconnu. Il faut que quelqu'un l'accompagne. Je ne vois que toi et ton fils Roland. Et une fois que vous serez partis, revenir sera impossible.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Regina est dans sa voiture alors que Robin dit au revoir aux Joyeux Compagnons.


Will Scarlet : Alors, tu sais où tu vas aller ?
Robin : Non, on verra. (M. Gold entre dans la voiture de Regina)
M. Gold : J'ai horreur des adieux.
Regina : Si tu es venu pour me narguer, je te préviens que je ne suis pas d'humeur. Qu'est-ce que tu veux ?
M. Gold : Belle et moi on va s'absenter. Je suis venu te dire au revoir.
Regina : Tu as loupé un épisode, on dirait. Il y a un sort sur la frontière, si tu t'en va, c'est pour ne jamais revenir.
M. Gold : D'où mes adieux. Mais avant que je m'en aille, peux-tu transmettre un message à mon petit-fils ? Dis-lui qu'il va me manquer, lui et sa charmante façon de mettre son nez dans mes affaires.
Regina : Tu le savais ?
M. Gold : Oui, j'étais au courant. Mais tu peux me dire pourquoi ?
Regina : Il cherchait ce qui sera toujours impossible pour moi : une fin heureuse. Dans le livre des contes, je suis une méchante et les méchants ne sont jamais gagnants. On croyait que tu connaissais peut-être l'Auteur du livre et que j'aurais pu lui demander de changer l'histoire.
M. Gold : Voilà une étrange idée. Mais hélas, je ne sais rien sur l'identité de l'Auteur.
Regina : Je m'en doute. Les méchants n'ont jamais de fin heureuse.
M. Gold : Apparemment, dans ton cas ça se vérifie.
Regina : Toi et Belle, vous êtes plutôt heureux. Comment es-tu arrivé à ce bonheur ?
M. Gold : J'ai fait en sorte de l'avoir. Laisse-moi te faire une confidence : tu devrais arrêter de déprimer et faire pareil. Et si cette Marianne mourrait ? Tout irait très bien, n'est-ce pas ?
Regina : Je ne suis plus comme ça.
M. Gold : Et être honnête, ne veut pas dire qu'il n'arrivera que des bonnes choses.
Regina : J'ai l'impression d'entendre l'ancien Rumple dans tout sa splendeur. Je croyais que tu avais changé.
M. Gold : Je dirais plutôt "évolué". Se voir mourir puis revenir, devenir l'esclave de la Sorcière de l'Ouest, ça a ce genre d'effets. Et si tu penses que les méchants n'ont pas droit au bonheur, regarde comment je vais changer ça. Aucun auteur n'écrit ma vie, aucun livre ne me dicte mon destin. J'ai pourtant joué des milliers de fois le méchant et tu vas voir, je vais quand même avoir ce que je désire. (M. Gold prend la main de Regina) Et aussi étonnant que ça puisse te paraître, je veux la même chose pour toi. (Gold sort de la voiture et Regina rejoint Robin)
Roland : Maman !
Marianne : N'ait pas peur, ça va aller.
Regina : Le restaurant dont je t'ai parlé est à quelques kilomètres sur cette route.
Robin : Oui, d'accord. Regina…
Regina : Tu n'as pas oublié la carte que je t'ai donnée ? Ni l'argent ? Vous avez largement de quoi avoir une…
Robin : Oui, mais…
Regina : Tu as tout. Alors allez-y.
Robin : Je te remercie. (Marianne gèle de plus en plus)
Regina : Il faut qu'elle franchisse la ligne et tout de suite.
Robin : Vous deux allez-y, je vous suit, c'est promis, j'arrive. J'en ai pour une minute, d'accord ?
Marianne : Oui, bien sûr. (À Regina) Merci pour tout. (Roland et Marianne franchissent la limite, elle guérie)
Roland : Maman ! (Marianne porte Roland)
Marianne : Robin ? (Elle ne voit plus Storybrooke)
Regina : Ta famille t'attend. Vas-y. (Robin embrasse Regina)
Robin : Je…
Regina : Oui, je sais. (Robin traverse la frontière)
Roland : Papa !
(Robin prend Roland dans ses bras et s'éloigne avec sa famille. Regina regarde la page du livre et la déchire avant de s'en aller)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Rumplestiltskin attend sur la Falaise du Démon.


Rumplestilskin : J'ai ce que tu voulais, très chère. Alors montre-toi ! (Belle arrive, ligotée)
Belle : Rumple, aidez-moi, aidez-moi. (Une nuée de corbeau se forme)
Nuée de corbeau : Mais oui, Rumplestiltskin ! Tu devrais l'aider ! (La nuée de corbeau se change en une femme : Maléfique)
Rumplestiltskin : Maléfique, oh ! Je suis impressionné, tu es plus courageuse que je ne le croyais.
Maléfique : Ravale tes compliments, veux-tu ? Donne-moi le gantelet et je libérerai ta petite servante.
Rumplestiltskin : Puisque c'est demandé avec tant de gentillesse ! (Rumplestiltskin envoie Maléfique en l'air et l'étrangle magiquement) Tu pensais pouvoir voler le Ténébreux sans y laisser ta vie ? Erreur fatale, très chère. Un dernier mot peut-être ?
Maléfique : Oui, je ne suis pas venue seule. (Maléfique rit alors que des tentacules enveloppent le cou de Belle)
Rumplestiltskin : La Sorcière des Océans.
Ursula : Elle est si mignonne, et lui briser le cou me ferait énormément de peine.
Rumplestiltskin : Si tu oses lui faire du mal, Maléfique part en fumée. (Cruella d'Enfer sort de l'ombre)
Cruella : Mais Ursula tuera aussitôt ta servante, et à quoi ça nous avancera ?
Rumplestiltskin : Cruella ! J'avais bien senti un parfum de désespoir et de gin ! Je dois avouer que je suis surpris de te voir ici, la dernière fois que nous nous sommes vus, les choses n'allaient pas… pas exactement comme tu l'aurais voulu. Et si tu ne me rends pas ma servante, les choses vont encore mal tourner !
Cruella : Veux-tu un escabeau pour croiser mon regard quand tu essaies de me menacer ?
Rumplestiltskin : Pourquoi te menacerais-je, très chère ? Il vous a fallu être trois pour en arriver là. Et je peux vous dire que ce n'est pas encore suffisant.
Cruella : Et bien, comme tu voudras. Ursula, chérie, fais dont taire le cœur de la servante. (Ursula étrangle Belle avec ses tentacules. La voyant souffrir, Rumplestiltskin finit par céder et donne le gantelet à Cruella avant de libérer Maléfique, et Ursula lâche Belle)
Rumplestiltskin : C'était une entreprise plutôt risquée pour n'obtenir qu'un vieux gantelet rouillé.
Ursula : Non, ça en valait la peine. Nous vivons depuis trop longtemps dans un monde où les héros gagnent toujours.
Cruella : Le gantelet nous révélera la faiblesse de nos ennemis et nous passeront enfin du côté des vainqueurs. Laisse-la ! (Ursula pousse Belle vers son maître. Cruella fait un signe de tête à Maléfique qui téléporte les trois femmes)
Belle : Pourquoi vous avez fait ça ? Avec cet objet vous auriez pu facilement les…
Rumplestiltskin : Même avec, elles ne peuvent pas vous faire de mal !
Belle : Pourquoi vous vous inquiétez pour moi ?
Rumplestiltskin : Vous vous trompez, vous n'êtes rien. Et si quelqu'un doit vous prendre le cœur, ce sera moi.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. M. Gold et Killian sont dans la Tour de l'horloge.


M. Gold : Quand les étoiles du chapeau s'aligneront avec celles du ciel, nous pourrons commencer.
Killian : Et moi je serai fini. C'est ça ? Essaie au moins de dire les choses telles qu'elles sont !
M. Gold : Quelle bravoure ! Je pensais plutôt que tu t'effondrerais en voyant arriver ta mort !
Killian : Ce n'est pas moi qui suis un lâche.
M. Gold : Alors j'espère que tu apprécieras quand tu verras le lâche réduire en cendre ton cœur. (Le cœur à la main, M. Gold ouvre le toit)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Emma, Mary Margaret, David, Henry, Elsa, Anna et Kristoff entrent dans le manoir et trouvent la porte magique.


Henry : Cette maison est géniale ! Maman, je reviens dans une minute. (Henry trouve la porte)
Emma : Hey, attends !
Mary Margaret : Emma, je crois que c'est ce qu'on cherche.
Anna : Des crocus ! Les crocus d'Arendelle ! Elsa, on est presque chez nous ! (Anna s'apprête à ouvrir la porte)
Emma : Attends, c'est moi qui vais l'ouvrir. On ne sait jamais avec la magie.
Elsa : Ça y est alors. (Elsa prend la main d'Emma)
Emma : Apparemment.
Anna : Merci d'avoir écouté et aidé ma sœur.
Emma : C'est une petite manie qu'on a.
Mary Margaret : C'était un plaisir. Allez, vous n'auriez pas un royaume a sauver ?
Anna : Oh si, en effet. Et j'espère que Hans ne se sera pas trop habitué au trône parce que je compte bien le chasser dès qu'on sera là-bas.
Kristoff : Et juste après que tu auras fait ça on pourrait peut-être enfin se marier. Mais c'est qu'une idée.
Elsa : Emma. Je te remercie encore. (Anna et David se prennent dans les bras) Ce que tu as fait c'était si important. Je ne te le revaudrai jamais assez. (Elsa et Emma se prennent dans les bras) On doit y aller. Remerciez aussi Crochet et M. Gold pour nous. (Emma ouvre la porte, Elsa et Kristoff la traversent)
Emma : Bonne chance.
Anna : J'aurais aimé rencontrer ce M. Gold, il à l'air vraiment gentil. Qui est-ce ? Enfin, qui était-ce dans l'autre monde ? Attends, laisse-moi deviner ! Ça devait être un bon génie, c'est ça ?
David : Non, pas vraiment. C'était un sorcier maléfique et tu as de la chance de ne pas l'avoir connu : Rumplestiltskin.
Anna : Quoi ? J'ai bien entendu ?
Emma : Quoi ? Tu le connais ? Il nous a pourtant bien dit qu'il ne savait rien de toi.
Anna : Il vous a menti alors. Ce n'est pas surprenant, c'est ce qu'il fait tout le temps.
Emma : Donc Gold devait jouer un double jeu. Mais pourquoi ?


SCÈNE : Storybrooke. Présent. M. Gold prépare son plan dans la tour de l'horloge. Il fait apparaître le chapeau grâce à sa dague qu'il pose ensuite plus loin. Il lève le chapeau dans les airs et fait apparaître des étoiles à l'intérieur de la tour.


M. Gold : L'heure est arrivée. (Emma et Mary Margaret entrent dans la tour.)
Emma : Gold ! Arrêtez !
M. Gold : Non, pas question, désolé. Ça fait trop longtemps que j'attends ça. Je suis trop près du but. (M. Gold fige Mary Margaret et Emma sur place) J'avoue que tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Mais ce moment là, rien ne m'empêchera de le savourer. (M. Gold écrase le cœur de Killian qui hurle et souffre, il est d'un coup empêcher de continuer à l'écraser) Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi ça résiste ?
Belle : Pare que je t'ai ordonné de ne pas écraser ce cœur. (Belle a la dague en sa possession) Allez, maintenant lâche-le. (M. Gold lâche le cœur de Killian, il le rattrape.) Et libère-les, elles aussi. (Il dégèle Mary Margaret et Emma, les étoiles et le chapeau retournent dans la boite) Et maintenant, tu vas nous emmener tous les deux aux frontières de la ville. Parce qu'il vaut mieux qu'on soit seuls en tête à tête pour ce qui va suivre. (M. Gold se téléporte avec Belle)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Belle et M. Gold sont téléportés aux limites de la ville.


M. Gold : Belle, qu'est-ce que tu fais ? (Belle dirige M. Gold vers la frontière)
Belle : Je vois enfin la vérité.
M. Gold : Écoute Belle, pose la dague et laisse-moi au moins m'expliquer.
Belle : Non, c'est à mon tour de parler. Tu te souviens de la première fois où tu m'as sauvée la vie ? Tu as donné une contre-partie et là, j'ai vraiment cru voir quelque chose caché en toi : ta part de bonté. Seulement, j'ai retrouvé le gantelet aujourd'hui. Et c'est là que je me suis enfin rendu compte que tous les signes que j'avais remarqués disaient vrai ! Jamais tu n'abandonneras ton pouvoir pour moi, Rumple, jamais tu ne l'as fait. Jamais tu ne le feras.
M. Gold : Attends, tu fais erreur ! (Belle brandit la dague)
Belle : Non. Tu m'avais expliqué que le gantelet savait reconnaître le point faible des gens, qu'il indiquait la chose qu'ils aimaient par dessus tout. Et tu sais où le gantelet m'a conduite, Rumple ? Jusqu'à la vraie dague. Ton Véritable Amour, c'est le pouvoir.
M. Gold : J'aime le pouvoir, mais le pouvoir n'est pas forcément mauvais ! Il ne l'est pas… Enfin ce que je veux dire c'est que tous les deux, nous pouvons avoir tout ce que nous voulons !
Belle : Il n'y a que toi que je voulais. Je voulais être choisie et, j'ai essayé d'être tout pour toi Rumple. Et je ne l'ai jamais été. Et j'ai réussi à me perdre en essayent de t'aider à te trouver. Mais c'est terminé.
M. Gold : Je t'en pris Belle, je vais me rattraper. J'ai déjà changé une fois, je le referai.
Belle : Tu n'as jamais changé.
M. Gold : Je t'en pris, Belle.
Belle : Non ! C'est trop tard. Avant je voyais l'homme derrière la Bête, aujourd'hui il n'y a plus que la Bête. (Belle sort la dague et avance vers la frontière) Rumplestiltskin, je t'ordonne de quitter Storybrooke.
M. Gold : Belle, je t'en pris, je ne pourrai jamais revenir.
Belle : Je sais.
M. Gold : Je, je ne veux pas te perdre.
Belle : C'est déjà fait.
M. Gold : Belle, écoute, j'ai peur tu sais. (Belle fait franchir la ligne à M. Gold) Je t'en pris ! (Il s'effondre parterre) Belle ! Belle ! Je t'en prie. Je t'en prie, Belle.


SCÈNE : Arendelle. Présent. Elsa contemple un tableau représentant Ingrid, Helga et Gerda, elle est rejointe par Anna.


Anna : Il est beau n'est-ce pas ? Je l'ai trouvé caché dans l'Aile Est. (Elsa se retourne et voit Anna en robe de mariée) Quoi ? Ma coiffure ne va pas ? Oh, tu as raison j'aurais dû faire des tresses !
Elsa : Anna ! Tu es… absolument parfaite !
Anna : Parfaite c'est un peu trop tout de même. (Anna s'approche d'Elsa et lui montre sa main) Tu as vu ce bleu horrible ?
Elsa : Tu as vu l'œil de Hans ?
Anna : Oui, (rires) ça valait bien ça ! (Anna met ses gants) Allez, je crois qu'il y a un mariage qui nous attend ! Ou plutôt un mari.
Elsa : Anna, pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu as reporté ton mariage juste pour connaître la vérité ?
Anna : Voyons, tu es ma sœur. Je ne pouvais pas aller devant l'autel si toi aussi tu n'étais pas heureuse.
Elsa : Alors, sache que je suis très heureuse. (Les deux sœurs se prennent dans les bras)
Anna : Mais c'est quoi cette odeur qui sent si bon ?
Elsa et Anna : Du chocolat ! (Elles rient)
Elsa : Tu es prête ?
Anna : Oui. (Les portes s'ouvrent et les sœurs se rendent au mariage, main dans la main)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans les couloirs de l'Auberge Granny, Emma s'apprête à replacer le cœur de Killian dans sa poitrine.


Killian : N'y va pas trop… (Emma place le cœur dans la poitrine de Killian)
Emma : Désolé, j'ai cru que plus ça irait vite et moins tu… (Killian embrasse Emma)
Killian : Je te l'ai dit, Swan. Je suis un survivant.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Regina broie du noir au comptoir du Café Granny lorsque Emma la rejoint.


Regina : Je ne suis pas d'humeur pour une petite leçon d'espoir, Emma.
Emma : Vous me confondez avec ma mère. Et puis c'est pas une leçon qu'il vous faut, c'est de la compagnie. Un shot ?
Regina : Pourquoi pas, allons-y.
Emma : Deux shots. Vous avez fait ce qu'il fallait aujourd'hui.
Regina : Et voilà la petite leçon d'espoir. On est là pour un verre.
Emma : C'est pas une leçon, c'est un compliment.
Regina : Je n'ai pas besoin de votre validation, je sais que j'ai bien fait. Je le sais parce que je suis malheureuse, encore une fois. (La serveuse les sert)
Emma : Merci. Si ça peut vous réjouir un peu, Gold l'est aussi.
Regina : Bonne nouvelle. (Emma et Regina trinquent et Henry accourt auprès de ses mères)
Emma : Doucement.
Henry : Maman ! Maman ! J'ai découvert quelque chose d'énorme ! Vous devez venir voir ça !


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Henry, Emma et Regina marchent dans le manoir du Sorcier.


Henry : Vous, vous êtes partis et moi je suis resté visiter l'endroit. Et j'ai fait une découverte. (Henry ouvre un passage secret qui donne sur une bibliothèque, la famille y entre)
Regina : Une bibliothèque !
Henry : Mais pas n'importe la quelle. Regarde ! (Henry prend un livre)
Emma : Il ressemble à ton livre.
Henry : Mais les pages sont blanches. Ils sont tous pareils ! (Regina feuillette le livre) Et si cette maison est pleine de livres d'histoires potentielles…
Regina : C'est peut-être parce qu'on est justement chez l'Auteur. Oh Henry ! Tu l'as trouvé ! (Regina prend son fils dans les bras)
Emma : De quoi vous parler ? Trouver quoi ?
Regina : Oh, eh bien, Henry et moi nous cherchions l'Auteur. En fait, j'espérais qu'il pourrait m'écrire une histoire plus heureuse.
Henry : Ouais, et c'est l'Opération Mangouste.
Emma : Il y a du style, ça a l'air chouette. Je marche !
Regina : C'est vrai ?
Emma : Je vous ai fait une promesse que j'ai l'intention de tenir, tout le monde a droit à une fin heureuse.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Rumplestiltskin retrouve Maléfique, Cruella et Ursula à la Falaise du Démon. / New York. Présent. M. Gold sort d'un bus et se rend dans un aquarium.


Rumplestiltskin : Il arrivera peut-être un jour où les élèves surpasseront le maître mais aujourd'hui n'est pas encore ce jour. Je veux mon gantelet !
Maléfique : On avait un accord, Rumple. Et tu ne reviens jamais sur un accord.
Rumplestiltskin : Non, j'ai payé une rançon, c'est très différent ! Demander au Ténébreux une rançon n'a rien d'un marché ! C'est une idée suicidaire ! Une course à l'échec. (Rumplestiltskin reprend le gantelet par magie) Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail.
Cruella : Quelque soit ton projet, ça ne marchera jamais. Le jeu est truqué, les méchants ne gagnent jamais. Pourquoi tu ne te joins pas à nous ? Peut-être qu'ensemble nous pourrons changer la règle du jeu.
Rumplestiltskin : Vous me sous-estimez gravement, très chères. Moi, je gagne toujours et je gagne seul. Je n'ai certainement pas besoin de vous, petites Reines des Ténèbres !
Retour dans le présent, M. Gold avance dans l'aquarium et trouve Ursula, qui nourrit des poissons, requins et tortues
Ursula : C'est tout ce que j'ai ! Si vous n'êtes pas contents vous n'avez qu'à vous dévorer entre vous !
M. Gold : Je crois que le cannibalisme est désapprouvé dans le monde aquatique. À moins que tu ne m'expliques le contraire.
Ursula : Voilà donc à quoi ressemble un homme qui gagne toujours.
M. Gold : Ursula, je peux t'assurer que ma situation n'est que temporaire.
Ursula : Vraiment ? Et comment tu vas t'en sortir, en jouant au loto ?
M. Gold : J'aimerais te raconter une histoire, avec de gentils héros et des méchants. Et les méchants sont toujours les perdants.
Ursula : Tiens ! On dirait bien qu'il y en a un qui a changé de refrain.
M. Gold : J'ai appris que la règle s'appliquait à moi mais aussi que quelqu'un pouvait changer cette règle.
Ursula : Qui ?
M. Gold : Pour l'instant, nous n'avons qu'à l'appeler : l'Auteur.
Ursula : C'est prétentieux. Je le déteste déjà.
M. Gold : Si nous allions le voir, pour lui dire ce que nous en pensons. À moins que tu veuilles continuer à nourrir les poissons ?
Ursula : Si tu viens me demander de l'aide c'est parce que ça sera sûrement pas facile. Qui est-ce qu'on aura contre nous ?
M. Gold : Les mêmes que d'habitude : les gentils héros. Allons chercher tes affaires, nous devons encore faire deux petites visites.


Fin.

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