Wiki Once Upon a Time
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Plume WIKI Cette page est la transcription de l'épisode "Le Point de Non-Retour". Plume WIKI
N'hésitez pas à la compléter ou à corriger la moindre erreur.
Once Upon a Time couverture livre de contes

SCÈNE : Storybrooke. Présent. Emma, Elsa, Anna, Kristoff, Mary Margaret, Killian et Henry se trouvent devant le Mur de Glace.


Anna : (impressionnée) Oh, ça en fait de la glace.
Elsa : Et il est vraiment temps de la faire fondre. (s'avance et fait fondre le mur de glace)
Anna : (ravie) Bravo ! (s'avance pour franchir la limite de la ville) Ça y est, on peut rentrer chez nous !
Emma : (s'avance pour retenir Anna) Anna ne fais pas un pas de plus ! C'est la limite de la ville.
Anna : (un peu surprise, obéit) Entendu. Mais… mais, c'est ça, je veux quitter la ville ! C'est ce qu'on avait dit.
Emma : Le mur a disparu mais je sens qu'il reste encore un peu de la magie d'Ingrid. (tente de passer sa main de l'autre côté de la frontière et remarque une barrière puis se retourne pour leur faire face) Oui, quitter cette ville n'a jamais été simple et Ingrid n'a rien arrangé. Elle voulait rester seule ici avec nous, Storybrooke devait être sa forteresse de glace et elle a fait en sorte de la protéger.
Anna : (inquiète) Alors comment on fait pour rentrer chez nous ?
Elsa : On ne pouvait pas rentrer à pied de toute façon : Arendelle est dans un autre monde.
Emma : (réfléchit) Il faut trouver une porte magique. Ou des haricots ou n'importe quoi de magique.
Kristoff : (perdu) Là, j'y comprends plus rien.
Anna : (inquiète) Bon, alors cherchons ce haricot ou je ne sais trop quoi. Il faut faire vite.
Elsa : Non, on ne doit pas se presser. On doit surtout être prudentes. Arendelle peut attendre le temps qu'on ait une solution.
Anna : Pas si sûr. (se retourne vers Kristoff) On a oublié de lui dire ?
Kristoff : On n'a pas trop eu l'occasion.
Elsa : (interloquée) Me dire quoi ?
Anna : Arendelle a été conquise, par Hans et... et ses douze frères. (Elsa est choquée)
Elsa : (inquiète) Emma, on doit trouver comment repartir, tout de suite.
Emma : On fera ce qu'on peut. (Killian s'éclipse en douce)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la boutique d'antiquités, M. Gold tient le cœur de Killian, qui souffre.


Killian : Ils ne sont pas partis. La Reine des Glaces a trafiqué la frontière. Une fois qu'on la franchit, impossible de revenir en arrière. (souffre encore)
M. Gold : (contrarié) Si seulement la Reine des Glaces avait réussit, tout serait bien plus simple.
Killian : (ironique) Oui, c'était le plan idéal pour couvrir ta fuite. Tout le monde a survécu, quel malheureux contre-temps.
M. Gold : Et qu'est-ce que vont faire nos amis d'Arendelle ?
Killian : Ils vont chercher une porte pour repartir.
M. Gold : Ça c'est un problème. Je n'ai pas envie qu'Anna s'attarde en ville.
Killian : (réalise) Elle est au courant, c'est ça ? (M. Gold ne répond pas et évite son regard) Elle sait ce que tu cherches à faire ? Te libérer de la dague pour conserver ton pouvoir où que tu ailles. Emma me l'a dit, Belle a avoué qu'elle connaissait Anna.
M. Gold : Et alors ? Qu'est-ce que ça prouve ?
Killian : Pourquoi elle te gênerait sinon ? Anna est un danger pour toi. Tu ne veux pas que ta bien heureuse et ignorante femme…
M. Gold : … Ait son bonheur ou son ignorance gâché(e). Surveille Anna ! Empêche-la d'approcher de la boutique.
Killian : Si j'avais le choix...
M. Gold : Sauf que tu ne l'as pas. Ta vie a été prolongée de manière inattendue. Mais ce soir, quand les étoiles dans le ciel et celles du chapeau du Sorcier s'aligneront, je ferai enfin ce que j'aurais dû faire il y a bien longtemps déjà : j'écraserai ton cœur.
Killian : Et pendant que je me chargerai de ton sale travail, qu'est-ce que tu feras, toi ?
M. Gold : (rit) Je vais simplement réveiller ma femme, pour lui donner le plus beau cadeau que je puisse lui faire. (regardant Belle dormir) Elle va avoir la vie dont elle a toujours rêvé.


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Dans le Château des Ténèbres, Belle ouvre les portes d'une armoire et en ressort une épée, lorsqu'elle est surprise par Rumplestiltskin.


Rumplestiltskin : N'allez pas vous blesser, très chère. (Belle est surprise)
Belle : Excusez-moi, je vous demande pardon. Je pensais que…
Rumplestiltskin : (passe près de son rouet et avance vers elle) Vous pensiez que je serais absent encore quelques jours et qu'il serait plaisant d'essayer mes jouets.
Belle : Enfin, vous aviez dit que…
Rumplestiltskin : (l'interrompt) Oh ! J'ai menti. (lui tourne le dos et s'éloigne) Je voulais voir comment la souris danse quand le chat a le dos tourné. Et cette petite souris a davantage dansé (passe son doigt sur la table) que dépoussiérer.
Belle : (regarde autour d'elle) Vous avez tellement d'objets dans votre château, qui viennent de partout dans le monde ! (s'avance un peu vers lui) Ça me rend curieuse. Seulement, vous ne m'en parlez jamais.
Rumplestiltskin : (se retourne pour lui faire face) Vous n'êtes que la servante.
Belle : (vexée) Oh ! (s'avance rapidement vers lui) Et vous êtes grossier !
Rumplestiltskin : Je pourrai faire pire, très chère. (lui tourne le dos et s'éloigne un peu)
Belle : (amusée) Pourtant vous ne le faites pas. (il se retourne et elle s'approche de lui) Écoutez, (s'assit sur la table) vous avez parcouru le monde. Quelque chose que j'ai toujours rêvé de faire. Et vous n'avez rien à en dire ?
Rumplestiltskin : Oh, quelle bavarde vous êtes, sottement courageuse avec ça. (s'approche et se penche vers elle)
Belle : Non, si vous aviez l'intention de me tuer, il y a très longtemps que vous l'auriez fait. (il est surpris) Je me trompe ? (excitée) Alors, racontez-moi ce que vous avez vu, comment ça s'est passé à Camelot ?
Rumplestiltskin : Oh, très bien pour moi. (amusé) Et beaucoup plus mal pour eux. (s'éloigne un peu d'elle, lui fait de nouveau face avant de faire apparaître un objet) Un souvenir. Nettoyez-le s'il vous plaît. (Belle prend l'objet dans ses mains)
Belle : Oh ! Mais, (rit) c'est quoi ?
Rumplestiltskin : Un gantelet magique ! (elle le regarde) Aux pouvoirs très particuliers : il décèle en chacun le point faible le plus grand.
Belle : Ce n'est pas très rassurant. Mais pourquoi vous vouliez l'avoir ? Puisque avec vos pouvoirs, vous pouvez détruire n'importe quel ennemi.
Rumplestiltskin : Voyez vous, ce qui m'intéresse surtout, c'est la manipulation. Et pour manipuler, il faut trouver la faiblesse de l'autre. Et chez presque tous les gens, ce point faible c'est ce qu'ils aiment le plus au monde. Et lui ne fera que me mettre dans la bonne direction.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la boutique d'antiquités, M. Gold réveille Belle avec un petit déjeuner.


Belle : Wow, le petit-déjeuner au lit. (glousse)
M. Gold : Je t'ai préparé une surprise encore plus belle. (Elle est intriguée et il se met à genoux pour lui parler) Je crois qu'il est grand temps que nous partions pour de bon en lune de miel. Aimerais-tu visiter une ville magique, la grande et unique New York ? Après ton petit-déjeuner, prépare tes affaires. À ton tour, tu vas voir le monde. (Belle sourit et prend la main de M. Gold)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au caveau Mills, Robin et Regina se tiennent devant Marianne. Regina sort son cœur de la boite et finit par le lui replacer dans la poitrine. Marianne se réveille et saute dans les bras de Robin qui regarde Regina, qui ensuite détourne le regard, résignée.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Au Café Granny, Regina broie du noir au comptoir lorsque Marianne la rejoint.


Regina : Je préfère rester seule si ce n'est pas trop exiger.
Marianne : Ce serait pourtant bien qu'on parle. (Regina est surprise de la découvrir et tourne la tête) Je vous remercie de m'avoir sauvé la vie, deux fois si je compte bien.
Regina : (peinée) Non, oubliez ça.
Marianne : Ce sera dur, parce que Robin n'a que ça en tête. (Regina la regarde en souriant un peu brièvement) J'ai vu comment vous vous regardez tous les deux et je le comprends. Moi j'ai l'impression que mon absence n'a pas été très longue. Mais pour lui, des années ont passées, le temps a fait son œuvre. Il est amoureux de vous Regina et je crois que vous êtes amoureuse de lui.
Regina : (la regarde, résignée) Mais ça n'a aucune importance. C'est un homme d'honneur, il vous a fait une promesse et il la tiendra jusqu'au bout.
Marianne : Je ne veux pas qu'il reste avec moi par obligation, je veux un homme qui m'est choisie. Si son cœur le pousse vers moi, très bien. Mais si comme j'ai l'impression, il ne s'emballe que pour vous, je n'essaierai pas de le retenir. (s'en va, laissant Regina pensive)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Killian et M. Gold suivent un balai jusqu'au manoir du Sorcier.


Killian : Tu as peut-être réussit à m'avoir cette fois-ci, Ténébreux, mais je te promets que dans l'autre monde, ta vie sera moins agréable.
M. Gold : Tu sais, étant donné que je suis immortel, tu risques de m'attendre longtemps à griller dans les flammes de l'Enfer. (Ils entrent dans le manoir)
Killian : Si je dois vraiment mourir, dis-moi au moins ce qu'il se passe. À qui est cette maison ?
M. Gold : À un puissant Sorcier. Il a fait passer la Reine des Glaces d'Arendelle à ce monde-ci. Sa magie est donc assez puissante pour voyager entre l'autre monde et le nôtre. Il doit y avoir une porte quelque part, nous n'avons plus qu'à la trouver. (Le balai fait apparaître une porte ce qui le fait rire) Voilà.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans la boutique d'antiquités, Belle fait sa valise qu'elle n'arrive pas à fermer lorsqu'elle est rejointe par Henry.


Henry : Salut, grand-mère. Cette grosse valise, c'est pour partir ?
Belle : Oui, Rumple doit m'amener à New York pour notre Lune de Miel.
Henry : Mais Ingrid a jeté un sort à la frontière de la ville : ceux qui la franchissent peuvent pas revenir. T'es pas au courant ?
Belle : Non, non j'en savais rien. (confiante) Mais je suis sûre qu'il sait comment s'en débarrasser. Alors, qu'est-ce qu'il y a ? (Henry lui montre le livre de contes.)
Henry : Ce livre, toutes vos histoires sont dedans. C'est avec lui que tout à commencé. Quand on y parle de ma mère, ça finit toujours mal pour elle quoi qu'elle fasse.
Belle : Peut-être mais, cela ne veut pas dire que les choses ne peuvent pas changer. T'inquiètes pas comme ça, parce que maintenant elle a pris la bonne voie.
Henry : Merci, grand-mère.
Belle : Ouais. Juste une chose, Belle, tu sais, je préfère. (Ils rient)
Henry : Bon, d'accord.
Belle : Bon, alors, il faut que je trouve une autre valise. Tu cherches avec moi ?
Henry : Ouais. (retire son sac à dos et monte sur une échelle) Quand tu seras à New York, faudra que t'aille à la bibliothèque. Celle d'ici te paraîtra minable à côté. (Belle l'écoute attentivement, tout en cherchant) Il y a des gros lions devant, tu verras. (fait tomber un tas d'objets du haut d'une étagère)
Belle : (est surprise puis rit) Ça va, tu n'as rien ?
Henry : Excuse-moi. Bouge pas, je vais ramasser.
Belle : Ouais. (Henry descend de l'échelle, une valise à la main et Belle s'approche de lui. Henry regarde les objets de M. Gold)
Henry : Il garde vraiment des trucs bizarres. (Belle rit puis est surprise de voir le gantelet magique, puis Henry se lève) Qu'est-ce qu'il y a ? T'inquiètes, je vais tout ranger.
Belle : (mal à l'aise) Non, non, laisse, ça va aller. Je vais le faire. (ramasse le gantelet) Pour être honnête, je ne m'attendais pas à retrouver cet objet ici. (se met à réfléchir)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Belle sert une tasse de thé à Rumplestiltskin.


Belle : (douce) Voilà, je crois que j'ai compris pourquoi vous collectionnez tous ces objets magiques. Vous avez un vide dans votre cœur.
Rumplestiltskin : À vrai dire, il y a bien une chose qui me manque aujourd'hui (elle le regarde, intriguée) : du linge propre. (claque des doigts et l'envoie dans le jardin, entourée de linge et habillée d'un habit à capuche)
Belle : (mécontente) Vous êtes vexé parce que vous savez que j'ai raison. Et non, je ne suis pas en train de parler toute seule parce que je sais que vous pouvez m'entendre et que vous m'écoutez. (entend un chien aboyer et s'approche de lui) Qu'est-ce que tu fais là, petit chien ? Eh oh ! (Le chien part en courant) Attend. (court après le chien et entre dans la forêt) Hey ! Où est-ce que tu t'es caché ? (Quelqu'un attrape Belle par derrière et l'enlève tout en ayant une main plaquée sur sa bouche, étouffant à moitié sa voix) Non, laissez-moi ! Laissez-moi !


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Killian entre au Café Granny alors qu'Emma est à table avec Elsa, Anna et Kristoff.


Killian : Swan ! Viens trinquer avec moi. Je ne suis pas aussi fort que la Sauveuse, mais je peux vous sauver la mise cette fois-ci.
Emma : Attendez, on doit pas s'emballer. (se lève et rejoint Killian qui remplit deux tasses de rhum) Alors, à quoi exactement tu veux qu'on boive ? (Killian lui tend une tasse)
Killian : La porte magique vers Arendelle, je l'ai trouvée. (Surprise, Emma regarde brièvement en direction d'Elsa et des deux autres puis ils trinquent, bien qu'elle soit toujours sans voix suite à sa nouvelle) Allez, à leur retour. (ils boivent cul sec leurs tasses puis il repose la sienne sur le comptoir)
Emma : (encore surprise) Tu as... (repose doucement sa tasse) trouvé une porte ?
Killian : En fait, j'ai vu Gold et il m'a dit où on en trouvera une : dans la salle de réception du manoir qui se trouve au bord du lac. (Emma assimile la nouvelle) Oui, apparemment Rumplestiltskin a tourné la page cette fois-ci.
Emma : (dubitative) C'est plus que tourner la page. (Killian acquiesce) On peut lui faire confiance ?
M. Gold : (Depuis sa boutique, il contrôle les paroles de Killian avec son cœur) Tout à fait, le Crocodile a sincèrement changé.
Killian : Et il m'a donné une explication compliquée à propos de cette porte…
M. Gold : (parlant à travers le cœur) … Magique, comment elle a permis…
Killian : … À la Reine des Glaces de venir dans cet univers. Mais je ne l'ai... pas retenue. (Emma continue de l'écouter, attentivement)
M. Gold : (parlant à travers le cœur) Le plus important, c'est qu'elle fonctionne.
Killian : Et tout ce qu'ils ont à faire, c'est la franchir.
Emma : Alors il faut y aller.
Killian : (pointe son doigt vers le haut) Bonne idée, toi vas-y. Moi, hélas…
M. Gold : (parlant à travers le cœur) … Je me suis blessé quand il y avait le sortilège et il faut vraiment que je me soigne.
Emma : (inquiète, elle retient Killian qui s'apprête à partir) Attends, Killian, qu'est-ce qu'il y a ? Tu te conduis d'une façon étrange.
Killian : Il n'y a rien. Je vais bien. (l'embrasse)
M. Gold : (parlant à travers le cœur) Alors à tout à l'heure, chérie. (Killian commence à partir mais tient la main d'Emma, qu'il tente de ne pas lâcher et tremble avant de la lâcher et de partir, intriguant Emma)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Rumplestiltskin se rend dans son jardin pour trouver Belle.


Rumplestiltskin : Belle ? Belle ? Où est-ce que vous êtes ? Ne me dites pas que vous avez fait la bêtise de vous enfuir. (Un corbeau le survole et lui lance un dollar des sables. Il le ramasse puis agite sa main au-dessus et le dollar affiche un message de Belle)
Belle : (apeurée) Je dois vous demander, le gantelet qui vient de Camelot. Apportez-le au pied de la Falaise du Démon à minuit aujourd'hui. Ou... ou bien je serai tuée. (Une femme rit) Faites-le, je vous en supplie ! (Le message disparaît)
Rumplestiltskin : (s'énerve avant de regarder le corbeau dans le ciel et crie) Toi ! Je sais d'où tu viens ! Dis à ta maîtresse que je sais qui elle est et que cette fois, elle est allée trop loin !


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Regina et Robin sont assis sur un banc alors que Roland joue avec Marianne près du lac.


Regina : (sincère) Ils ont l'air heureux.
Robin : (ravi) Revoir enfin sa mère c'était tellement important pour lui.
Regina : Oui, je comprends. (il la regarde) En fin de compte, on pense d'abord à nos enfants.
Robin : (se tourne à moitié vers elle) Regina.
Regina : Elle est la mère de Roland.
Robin : (tournée à moitié vers elle) C'est toi que j'ai choisi. (Dubitative, elle pouffe puis réalise avec surprise qu'il est sérieux) Tu dois le croire.
Regina : (un peu troublée) Mais… mais et ton fils ? (il soupire avant de détourner le regard) Comment tu comptes le lui expliquer ?
Robin : (regardant sa famille) Je crois que je vais expliquer la situation telle qu'elle est. Même si c'est un peu compliqué. Mais je vivrai dans le mensonge si je reprenais ma vie avec elle. (regarde de nouveau Regina qui détourne le regard en pouffant) Le meilleur exemple que je puisse donner à mon fils, c'est d'être sincère et d'aller là où mon cœur me porte : avec toi. (Ils se fixent du regard avant qu'il sorte la page du livre où ils s'embrassent puis Regina rit)
Roland : (inquiet) Papa ! Papa viens vite ! (Robin et Regina accourent auprès de Marianne, évanouie et congelée) Viens vite, Papa ! Allez ! (Regina touche son front congelée avec sa main)
Robin : Je croyais qu'elle était guérie.
Regina : Le sortilège a dû laisser de son poison en elle. (soupire) J'ai peur que son cœur soit vite atteint.
Robin : (la regarde se lever) Il n'y a aucun espoir ?
Regina : Il y a peut-être un moyen de la sauver. (Robin se relève aussitôt) Maintenant que le mur de glace est tombé, elle peut quitter Storybrooke, franchir la frontière et entrer dans le Monde sans magie. Et sans magie, il n'y a plus de sortilège.
Robin : (déterminé) D'accord, alors on l'emmène là-bas.
Regina : (le retient) Attends, il y a une chose que tu dois savoir. Si elle part c'est un allé simple. La ligne frontière a été ensorcelée, une fois que tu quittes la ville, c'est fini.
Robin : (un peu perdu) Tu… Qu'est-ce que tu veux dire ? Tu veux dire que… ?
Regina : On ne peut pas envoyer Marianne toute seule dans un monde inconnu. Il faut que quelqu'un l'accompagne. Je ne vois que toi et ton fils Roland. (Robin accuse le coup) Et une fois que vous serez partis, revenir sera impossible.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Regina est dans sa voiture alors que Robin dit au revoir aux Joyeux Compagnons.


Will Scarlet : Alors, tu sais où tu vas aller ?
Robin : Non, on verra. (M. Gold entre dans la voiture de Regina)
M. Gold : J'ai horreur des adieux.
Regina : Si tu es venu pour me narguer, je te préviens que je ne suis pas d'humeur. Qu'est-ce que tu veux ?
M. Gold : Belle et moi on va s'absenter. Je suis venu te dire au revoir.
Regina : (sarcastique) Tu as loupé un épisode, on dirait. (M. Gold pouffe) Il y a un sort sur la frontière, si tu t'en va, c'est pour ne jamais revenir.
M. Gold : D'où mes adieux. (Interloquée, elle le regarde) Mais avant que je m'en aille, peux-tu transmettre un message à mon petit-fils ? Dis-lui qu'il va me manquer, lui et sa charmante façon de mettre son nez dans mes affaires.
Regina : Tu le savais ?
M. Gold : Oui, j'étais au courant. Mais tu peux me dire pourquoi ? (la regarde)
Regina : Il cherchait ce qui sera toujours impossible pour moi : une fin heureuse. (M. Gold l'écoute attentivement et avec compassion) Dans le livre des contes, je suis une méchante et les méchants ne sont jamais gagnants. On croyait que tu connaissais peut-être l'Auteur du livre et que j'aurais pu lui demander de changer l'histoire.
M. Gold : Voilà une étrange idée. Mais hélas, je ne sais rien sur l'identité de l'Auteur.
Regina : Je m'en doute. Les méchants n'ont jamais de fin heureuse.
M. Gold : (compatissant) Apparemment, dans ton cas ça se vérifie.
Regina : Toi et Belle, vous êtes... plutôt heureux, hein ? Comment es-tu arrivé à ce bonheur ?
M. Gold : J'ai fait en sorte de l'avoir. Laisse-moi te faire une confidence : tu devrais arrêter de déprimer et faire pareil. Et si cette Marianne mourrait ? Tout irait très bien, n'est-ce pas ?
Regina : (rebelle) Je ne suis plus comme ça.
M. Gold : Mais être honnête, ne veut pas dire qu'il n'arrivera que des bonnes choses.
Regina : J'ai l'impression d'entendre l'ancien Rumple dans toute sa splendeur. Je croyais que tu avais changé.
M. Gold : Je dirais plutôt "évolué". (elle le regarde quelques instants) Se voir mourir puis revenir, devenir l'esclave de la Sorcière de l'Ouest, ça a ce genre d'effets. Mais si tu penses que les méchants n'ont pas droit au bonheur, regarde comment je vais changer ça. Aucun auteur n'écrit ma vie, aucun livre ne me dicte mon destin. J'ai pourtant joué des milliers de fois le méchant et tu vas voir, je vais quand même avoir ce que je désire. (prend la main de Regina) Et aussi étonnant que ça puisse te paraître, je veux la même chose pour toi. (sort de la voiture puis s'éloigne et Regina, un instant pensive, finit par sortir et rejoint Robin)
Roland : Maman !
Marianne : (le prenant dans ses bras) N'ait pas peur, ça va aller.
Regina : Le restaurant dont je t'ai parlé est à quelques kilomètres sur cette route.
Robin : (regarde brièvement dans la direction qu'elle lui a indiqué) Oui, d'accord. Regina…
Regina : (l'interrompt) Tu n'as pas oublié la carte que je t'ai donnée ? Ni l'argent ? Bon, vous avez largement de quoi voir venir.
Robin : Oui, mais…
Regina : (l'interrompt, attristée) Tu as tout. Alors allez-y.
Robin : Je te remercie. (Marianne gèle de plus en plus)
Regina : (pressante) Il faut qu'elle franchisse la ligne et tout de suite.
Robin : Vous deux allez-y, je vous suit, c'est promis, j'arrive. J'en ai pour une minute, d'accord ?
Marianne : Oui, bien sûr. (à Regina, d'une petite voix) Merci pour tout. (Roland et Marianne franchissent la limite, et dans le processus, elle guérie)
Roland : (rassurée) Maman ! (Marianne le porte)
Marianne : Robin ? (ne voit plus Storybrooke)
Regina : Ta famille t'attend. Vas-y. (Robin regarde en direction de sa famille avant de revenir sur ses pas pour l'embrasser, ce qui la surprend)
Robin : (triste) Je…
Regina : (résignée) Oui, je sais. (Tenant les mains de Regina, Robin traverse tout doucement la frontière sans la quitter des yeux. Une fois franchie, le lien avec les mains de Regina se rompent.)
Roland : Papa !
(Robin prend Roland dans ses bras et s'éloigne avec sa famille, sous le regard de Regina. Elle regarde la page du livre et la déchire avant de s'en aller, laissant les morceaux tomber derrière elle sur le sol.)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Rumplestiltskin attend sur la Falaise du Démon.


Rumplestiltskin : J'ai ce que tu voulais, très chère. Alors montre-toi ! (Belle arrive, ligotée)
Belle : Rumple, aidez-moi, aidez-moi. (Une nuée de corbeaux se forme)
Nuée de corbeaux : Mais oui, Rumplestiltskin ! Tu devrais l'aider ! (La nuée de corbeaux se change en une femme : Maléfique)
Rumplestiltskin : (sourit) Maléfique, oh ! Je suis impressionné, tu es plus courageuse que je ne le croyais.
Maléfique : (sérieuse) Ravale tes compliments, veux-tu ? Donne-moi le gantelet et je libérerai ta petite servante.
Rumplestiltskin : (pouffe) Puisque c'est demandé avec tant de gentillesse ! (envoie Maléfique en l'air et l'étrangle magiquement) Tu pensais pouvoir voler le Ténébreux sans y laisser ta vie ? Erreur fatale, très chère. Un dernier mot, peut-être ?
Maléfique : (d'une voix étouffée) Oui, je ne suis pas venue seule. (rit alors que des tentacules enveloppent le cou, les bras et la poitrine de Belle)
Rumplestiltskin : (réalise) La Sorcière des Océans. (cette dernière sort en riant, goguenarde)
Ursula : Elle est si mignonne, et lui briser le cou me ferait énormément de peine.
Rumplestiltskin : (menaçant) Si tu oses lui faire du mal, Maléfique part en fumée. (Cruella d'Enfer sort de l'ombre)
Cruella : Mais Ursula tuera aussitôt ta servante, et à quoi ça nous avancera ?
Rumplestiltskin : Cruella ! J'avais bien senti un parfum de désespoir et de gin ! (évitant son regard) Je dois avouer que je suis surpris de te voir ici, la dernière fois que nous nous sommes vus, les choses n'allaient pas… pas exactement comme tu l'aurais voulu. Et si tu ne me rends pas ma servante, les choses vont encore mal tourner !
Cruella : (vexée) Veux-tu un escabeau pour croiser mon regard quand tu essaies de me menacer ?
Rumplestiltskin : Pourquoi te menacerais-je, très chère ? Il vous a fallu être trois pour en arriver là. Et je peux vous dire que ce n'est pas encore suffisant.
Cruella : Et bien, comme tu voudras. Ursula, chérie, fais dont taire le cœur de la servante. (Ursula étrangle Belle avec ses tentacules. La voyant souffrir, Rumplestiltskin finit par céder et donne le gantelet à Cruella avant de libérer Maléfique, et Ursula lâche Belle)
Rumplestiltskin : C'était une entreprise plutôt risquée pour n'obtenir qu'un vieux gantelet rouillé.
Ursula : Non, ça en valait la peine. Nous vivons depuis trop longtemps dans un monde où les héros gagnent toujours.
Cruella : Le gantelet nous révélera la faiblesse de nos ennemis et nous passeront enfin du côté des vainqueurs. (à Ursula) Laisse-la ! (Ursula pousse Belle vers son maître. Cruella fait un signe de tête à Maléfique qui téléporte les trois femmes)
Belle : (perdue) Oh mais, pourquoi vous avez fait ça ? Avec cet objet vous auriez pu facilement les…
Rumplestiltskin : Même avec, elles ne peuvent pas vous faire de mal !
Belle : (agréablement surprise, presque flattée) Pourquoi vous vous inquiétez pour moi ? (il cherche un instant ses mots)
Rumplestiltskin : (esquisse un geste de recul, comme soudainement pris de peur) Vous vous trompez, vous n'êtes rien. Et si quelqu'un doit vous prendre le cœur, ce sera moi.


SCÈNE : Storybrooke. Présent. M. Gold et Killian sont dans la Tour de l'horloge.


M. Gold : Quand les étoiles du chapeau s'aligneront sur celles du ciel, nous pourrons commencer.
Killian : Et moi je serai fini, hein, c'est ça ? Essaie au moins de dire les choses telles qu'elles sont !
M. Gold : (peu impressionné) Quelle bravoure ! Je pensais plutôt que tu t'effondrerais en voyant arriver ta mort !
Killian : Ce n'est pas moi qui suis un lâche.
M. Gold : Alors j'espère que tu apprécieras quand tu verras le lâche réduire en cendre ton cœur. (Le cœur à la main, il ouvre le toit d'un mouvement de sa main libre)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Emma, Mary Margaret, David, Henry, Elsa, Anna et Kristoff entrent dans le manoir et trouvent la porte magique.


Henry : Cette maison est géniale ! Maman, je reviens dans une minute. (trouve la porte)
Emma : Hey, attends ! (Excité, Henry s'arrête néanmoins à quelques pas de la porte)
Mary Margaret : Emma, je crois que c'est ce qu'on cherche. (ils suivent Henry)
Anna : (ravie) Oh, des crocus ! Les crocus d'Arendelle ! Elsa, on est presque chez nous ! (s'apprête à ouvrir la porte)
Emma : Attends, c'est moi qui vais l'ouvrir. (Anna la regarde, dépitée) On ne sait jamais avec la magie.
Elsa : Ça y est alors. (prend les mains d'Emma)
Emma : Apparemment.
Anna : (sincère) Merci d'avoir écouté et aidé ma sœur.
Emma : (amusée) C'est une petite manie qu'on a. (Elsa la regarde, émue)
Mary Margaret : (ravie) C'était un plaisir. Allez, vous n'auriez pas un royaume à sauver ?
Anna : (grave) Oh si, en effet. Et j'espère que Hans ne se sera pas trop habitué au trône parce que je compte bien le chasser dès qu'on sera là-bas.
Kristoff : Et juste après que tu auras fait ça, on pourrait peut-être enfin se marier. (Anna lui sourit) Mais c'est qu'une idée.
Elsa : (touchée) Emma. Il faut que je te remercie encore. (Anna et David se prennent dans les bras) Ce que tu as fait c'était... si important. Je ne te le revaudrai jamais assez. (Souriantes, Elsa et Emma se prennent dans les bras) On doit y aller. Remerciez aussi Crochet et M. Gold pour nous. (Emma ouvre la porte, Elsa et Kristoff la traversent tandis qu'Anna reste sur le seuil, hésitante)
Emma : Bonne chance.
Anna : (se retourne) J'aurais aimé rencontrer ce M. Gold, il a l'air vraiment gentil. Qui est-ce ? Enfin, qui était-ce dans l'autre monde ? (Emma s'apprête à répondre mais Anna l'interrompt) Attends, laisse-moi deviner ! Ça devait être un bon génie, c'est ça ?
David : Non, pas vraiment. C'était un sorcier maléfique et tu as de la chance de ne pas l'avoir connu : Rumplestiltskin.
Anna : (surprise, elle perd son sourire) Quoi ? J'ai bien entendu ?
Emma : (choquée) Quoi ? Tu le connais ? Il nous a pourtant bien dit qu'il ne savait rien de toi.
Anna : Il vous a menti alors. Ce n'est pas surprenant, c'est ce qu'il fait tout le temps.
Emma : (réalise) Donc Gold devait jouer un double jeu. Mais pourquoi ?


SCÈNE : Storybrooke. Présent. M. Gold prépare son plan dans la tour de l'horloge. Il fait apparaître le chapeau grâce à sa dague qu'il pose ensuite plus loin. Il lève le chapeau dans les airs et fait apparaître des étoiles à l'intérieur de la tour.


M. Gold : L'heure est arrivée. (Emma et Mary Margaret entrent dans la tour.)
Emma : Gold ! Arrêtez !
M. Gold : Non, pas question, désolé. Ça fait trop longtemps que j'attends ça. Je suis trop près du but. (Alors qu'Emma tente d'utiliser sa magie, il la fige elle et Mary Margaret sur place) J'avoue que tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Mais ce moment là, rien ne m'empêchera de le savourer. (écrase le cœur de Killian qui hurle et souffre, il est d'un coup interrompu dans son action) Qu'est-ce qui m'arrive ? Pourquoi ça résiste ?
Belle : Parce que je t'ai ordonné de ne pas écraser ce cœur. (a la dague en sa possession) Allez, maintenant lâche-le. (M. Gold lâche le cœur de Killian, il le rattrape.) Et libère-les, elles aussi. (Il dégèle Mary Margaret et Emma, les étoiles et le chapeau retournent dans la boite) Et maintenant, tu vas nous emmener tous les deux aux frontières de la ville. Parce qu'il vaut mieux qu'on soit seuls en tête à tête pour ce qui va suivre. (M. Gold se téléporte avec Belle)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Belle et M. Gold sont téléportés aux limites de la ville.


M. Gold : Belle, qu'est-ce que tu fais ? (Belle le dirige vers la frontière)
Belle : (peinée et trahie) Je vois enfin la vérité.
M. Gold : Écoute Belle, pose la dague et laisse-moi au moins m'expliquer.
Belle : (peinée et trahie) Non (il se stoppe), c'est à mon tour de parler. Tu te souviens de la première fois où tu m'as sauvée la vie ? (il acquiesce) Tu as donné une contre-partie et là, j'ai... j'ai vraiment cru voir quelque chose caché en toi : ta part de bonté. Seulement, j'ai retrouvé le gantelet aujourd'hui. Et c'est là... que je me suis enfin rendu compte que tous les signes que j'avais remarqués disaient vrai ! Jamais tu n'abandonneras ton pouvoir pour moi, Rumple, jamais tu ne l'as fait. Jamais tu ne le feras.
M. Gold : Attends, tu fais erreur ! (Belle brandit la dague)
Belle : (peinée et trahie) Non. Tu m'avais expliqué que le gantelet savait reconnaître le point faible des gens, qu'il indiquait la chose qu'ils aimaient par dessus tout. Et tu sais où le gantelet m'a conduite, Rumple ? (il baisse la tête, honteux) Jusqu'à la vraie dague. Ton Véritable Amour, c'est le pouvoir.
M. Gold : (sincère) J'aime le pouvoir, mais le pouvoir n'est pas forcément mauvais ! Il ne l'est pas… Enfin ce que je veux dire c'est... que tous les deux, nous pouvons avoir tout ce que nous voulons !
Belle : (un sanglot dans la voix) Il n'y a... que toi que je voulais. Je voulais être choisie et, j'ai essayé d'être tout pour toi, Rumple. Mais je ne l'ai jamais été. Et j'ai réussi à me perdre en essayant de t'aider à te trouver. Mais c'est terminé.
M. Gold : (apeuré) Je t'en pris Belle, je vais me rattraper. J'ai déjà changé une fois, je le referai.
Belle : (secoue la tête) Tu n'as jamais changé.
M. Gold : Je t'en pris...
Belle : (peinée et trahie) Non ! C'est trop tard. (renifle) Avant, je... je voyais l'homme derrière la Bête, aujourd'hui il n'y a plus que la Bête. (Prenant une grande inspiration, elle lève la dague et avance vers la frontière) Rumplestiltskin, je t'ordonne de quitter Storybrooke.
M. Gold : (apeuré et triste) Belle, je t'en pris, je ne pourrai jamais revenir.
Belle : (triste) Je sais.
M. Gold : (triste) Je... je ne veux pas te perdre.
Belle : (les larmes aux yeux et un sanglot dans la voix) C'est déjà fait.
M. Gold : (triste) Belle... Belle, écoute, j'ai peur tu sais. (Belle lui fait franchir la ligne tout en lui tournant le dos, profondément attristée) Je t'en pris ! Belle. (Il s'effondre par terre et est en larmes) Belle ! Belle ! Je t'en prie. Je t'en prie, Belle.


SCÈNE : Arendelle. Présent. Elsa contemple un tableau représentant Ingrid, Helga et Gerda, elle est rejointe par Anna.


Anna : Il est beau n'est-ce pas ? (sans la regarder, Elsa acquiesce) Je l'ai trouvé caché dans l'Aile Est. (Elsa se retourne et voit Anna en robe de mariée) Quoi ? Ma coiffure ne va pas ? Oh, tu as raison j'aurais dû faire des tresses !
Elsa : (lève un peu les bras) Anna ! Tu es… absolument parfaite !
Anna : (touchée) Parfaite, c'est un peu trop tout de même. (s'approche d'Elsa et lui montre sa main) Tu as vu ce bleu horrible ?
Elsa : (amusée) Tu as vu l'œil de Hans ?
Anna : Oui, (rires) ça valait bien ça ! (met ses gants) Allez, je crois qu'il y a un mariage qui nous attend ! Ou plutôt un mari. (commence à partir mais s'arrête après avoir remarqué qu'Elsa ne la suit pas)
Elsa : Anna, pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu as reporté ton mariage pour... juste pour connaître la vérité ?
Anna : (douce) Voyons, tu es ma sœur. Je ne pouvais pas aller devant l'autel si toi aussi tu n'étais pas heureuse.
Elsa : Alors, sache que je suis très heureuse. (Les deux sœurs se prennent dans les bras)
Anna : Mais c'est quoi cette odeur qui sent si bon ? (elles sentent l'odeur)
Elsa et Anna : (ravies) Du chocolat ! (Elles rient)
Elsa : Tu es prête ?
Anna : Oui. (Les portes s'ouvrent et les sœurs se rendent au mariage, main dans la main)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Dans les couloirs de l'Auberge Granny, Emma s'apprête à replacer le cœur de Killian dans sa poitrine.


Killian : N'y va pas trop… (Emma place le cœur dans la poitrine de Killian qui grogne un peu de douleur)
Emma : Désolée, j'ai cru que plus ça irait vite et moins tu… (Killian embrasse Emma)
Killian : Je te l'ai dit, Swan. Je suis un survivant. (ils se sourient)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Regina broie du noir au comptoir du Café Granny lorsque Emma la rejoint.


Regina : Je ne suis pas d'humeur pour une petite leçon d'espoir, Emma.
Emma : Vous me confondez avec ma mère. Et puis c'est pas une leçon qu'il vous faut, c'est de la compagnie. Un shot ? (Regina la regarde)
Regina : Pourquoi pas ? Allons-y.
Emma : (à la serveuse derrière le comptoir) Deux shots. (à Regina) Vous avez fait ce qu'il fallait aujourd'hui.
Regina : Et voilà la petite leçon d'espoir ! On est là pour un verre.
Emma : C'est pas une leçon, c'est un compliment.
Regina : Je n'ai pas besoin de votre validation, je sais que j'ai bien fait. Je le sais parce que je suis malheureuse, encore une fois. (La serveuse les sert)
Emma : (à la serveuse) Merci. (regarde Regina) Si ça peut vous réjouir un peu, Gold l'est aussi. (Regina la regarde)
Regina : (un peu ravie) Bonne nouvelle. (Emma et elle trinquent et Henry accourt auprès de ses mères, excité)
Emma : (amusée) Hé, doucement.
Henry : (à Emma) Maman ! (à Regina) Maman ! J'ai découvert quelque chose d'énorme ! Vous devez venir voir ça ! (Emma regarde Regina)


SCÈNE : Storybrooke. Présent. Henry, Emma et Regina marchent dans le manoir du Sorcier.


Henry : Vous, vous êtes partis et moi je suis resté visiter l'endroit. Et j'ai fait une découverte. (ouvre un passage secret à l'étage qui donne sur une bibliothèque, la famille y entre)
Regina : (impressionnée) Une bibliothèque !
Henry : Mais pas n'importe laquelle. Regarde ! (prend un livre)
Emma : (reporte son attention sur le livre) Il ressemble à ton livre.
Henry : Mais les pages sont blanches. Ils sont tous pareils ! (Regina feuillette le livre) Et si cette maison est pleine de livres d'histoires potentielles…
Regina : (ravie, elle sourit à pleine dents) C'est peut-être parce qu'on est justement chez l'Auteur. Oh Henry ! Tu l'as trouvé ! (prend son fils dans les bras)
Emma : (perdue) De quoi vous parlez ? Trouver quoi ?
Regina : Oh, eh bien... Henry et moi, nous cherchions l'Auteur. En fait, j'espérais qu'il pourrait m'écrire une histoire plus heureuse.
Henry : Ouais, et c'est l'Opération Mangouste.
Emma : (pose sa main sur son épaule) Il y a du style, ça a l'air chouette. Je marche !
Regina : (un peu surprise) C'est vrai ?
Emma : Je vous ai fait une promesse que j'ai l'intention de tenir, tout le monde a droit à une fin heureuse. (Contente, Regina sourit de nouveau)


SCÈNE : Royaume enchanté. Passé. Rumplestiltskin retrouve Maléfique, Cruella et Ursula à la Falaise du Démon. / New York. Présent. M. Gold sort d'un bus et se rend dans un aquarium.


Rumplestiltskin : Il arrivera peut-être un jour où les élèves surpasseront le maître mais aujourd'hui n'est pas encore ce jour. Je veux mon gantelet !
Maléfique : (sérieuse) On avait un accord, Rumple. Et tu ne reviens jamais sur un accord.
Rumplestiltskin : Non, j'ai payé une rançon, c'est très... différent ! Demander au Ténébreux une rançon n'a rien d'un marché ! C'est une idée suicidaire ! Une course... (reprend le gantelet par magie) à l'échec. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai du travail.
Cruella : Quelque soit ton projet, ça ne marchera jamais. Le jeu est truqué, les méchants ne gagnent jamais. Pourquoi tu ne te joins pas à nous ? Peut-être qu'ensemble nous pourrons changer la règle du jeu.
Rumplestiltskin : Vous me sous-estimez gravement, très chères. Moi, je gagne toujours et je gagne seul. (moqueur) Je n'ai certainement pas besoin de vous, petites Reines des Ténèbres ! (pouffe)
(Retour dans le présent, M. Gold avance dans l'aquarium et trouve Ursula, qui nourrit des poissons, requins et tortues.)
Ursula : (aux animaux) C'est tout ce que j'ai ! Si vous n'êtes pas contents vous n'avez qu'à vous dévorer entre vous !
M. Gold : Je crois que le cannibalisme est désapprouvé dans le monde aquatique. À moins que tu ne m'expliques le contraire.
Ursula : (amusée) Voilà donc à quoi ressemble un homme qui gagne toujours.
M. Gold : Ursula, je peux t'assurer que ma situation n'est que temporaire.
Ursula : (incrédule, rit) Vraiment ? Et comment tu vas t'en sortir, en jouant au loto ?
M. Gold : J'aimerais te raconter une histoire, avec de gentils héros et des méchants. Et les méchants sont toujours les perdants.
Ursula : (ravie) Tiens ! On dirait bien qu'il y en a un qui a changé de refrain.
M. Gold : J'ai appris que la règle s'appliquait à moi mais aussi que quelqu'un pouvait changer cette règle.
Ursula : Qui ?
M. Gold : Pour l'instant, nous n'avons qu'à l'appeler : l'Auteur.
Ursula : C'est prétentieux. Je le déteste déjà.
M. Gold : Si nous allions le voir, pour lui dire ce que nous en pensons. À moins que tu veuilles continuer à nourrir les poissons ?
Ursula : Si tu viens me demander de l'aide c'est parce que ça sera sûrement pas facile. Qui est-ce qu'on aura contre nous ?
M. Gold : Les mêmes que d'habitude : les gentils héros. Allons chercher tes affaires, nous devons encore faire deux petites visites.


Fin.

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